C’est plus grave que ce qu’on vous dit… Mais on peut s’en sortir !

Voici un compte-rendu de lecture.

C’est plus grave que ce qu’on vous dit… Mais on peut s’en sortir ! 15 solutions contre la crise économique à appliquer d’urgence

C’est plus grave que ce qu’on vous dit… Mais on peut s’en sortir ! 15 solutions contre la crise économique à appliquer d’urgence

L’ouvrage : C’est plus grave que ce qu’on vous dit… Mais on peut s’en sortir ! 15 solutions contre la crise économique à appliquer d’urgence

Auteur : Pierre Larrouturou

2012, 107 pages, Nova éditions

Ce livre tire la sonnette d’alarme, pour mieux présenter les solutions qui sont non seulement possibles mais indispensables. Le capitalisme arrive en bout de course, et non pas l’Etat-providence. Nos élites fuient la réalité en appliquant des « remèdes » là où les changements radicaux sont nécessaires. L’Etat a les moyens d’être à la hauteur du défi social, l’Europe a les moyens de réguler le système bancaire, les individus ont la responsabilité d’incarner le changement…

L’auteur nous rappelle que la crise n’en est pas à ses débuts, et qu’elle n’est certainement pas terminée, la gravité de la situation est bien réelle ; mais l’histoire a déjà démontré qu’une sortie de crise, par le haut, est possible : en 1933, après la crise de 1929, Roosevelt arrive au pouvoir et, en trois mois, s’attelle à réguler le système bancaire, à taxer les hauts revenus et à mettre en place un impôt fédéral sur les revenus. En mettant au cœur de son action la justice sociale, cet homme politique a obtenu des résultats probants. C’est une leçon indiscutable, dont les enseignements sont ici mis en lumière : il y a urgence, choisir la métamorphose au lieu du chaos.

Marie-Christine Polge

Compte rendu de l’apéro Nef du 14 janvier

Le 14 janvier a eu lieu le premier apéro Nef organisé par le groupe local de Montpellier et ses environs. Tenu dans le local associatif La Minga, l’événement a rencontré un franc succès : au total plus de 40 personnes étaient rassemblées, pour moitié des sociétaires Nef, pour moitié de nouvelles personnes.

Marie présente la Nef pendant l'apéro-nef du 14 janvier 2013.

Marie présente la Nef pendant l’apéro-nef du 14 janvier 2013.

La prise en main du lieu et la tenue du bar nous ont demandé quelques adaptations de dernière minute: agencement de la salle, achat de boissons, apport d’un fonds de caisse. Aussi la prochaine fois nous faudra-t-il anticiper davantage: nous renseigner exactement sur l’approvisionnement en boissons et demander à accéder au lieu au moins une demi-heure avant l’arrivée des convives.

La soirée s’est déroulée comme suit :

– dans un premier temps de la documentation était à disposition (liste des projets financés par la Nef pour différentes années, divers exemplaires de Vif argent, bilans annuels…);

– ensuite Marie Massart (du groupe local) a présenté longuement ce qu’était la Nef – son propos était principalement destiné aux nouvelles personnes – et la présentation a été ponctuée par des questions-réponses avec le public;

– Jérémy Celsan (du groupe local) a fait part de son expérience en tant que chef d’entreprise emprunteur à la Nef;

– enfin, le groupe à l’initiative de la création d’une monnaie locale à Montpellier a été invité à nous présenter son projet, là encore cela a donné lieu à des échanges avec le public.

Un aperçu de l'ensemble des personnes présentes à l'apéro-nef du 14 janvier 2013.

Un aperçu de l’ensemble des personnes présentes à l’apéro-nef du 14 janvier 2013.

Devant ce succès, le groupe local a décidé d’organiser un apéro Nef tous les deux mois, en aménageant l’événement de façon à attirer aussi bien de nouvelles personnes que des personnes déjà venues. Ainsi la présentation de la Nef sera plus synthétique (rappel de l’éthique et aspects pratiques : comment devenir sociétaire, quels produits financiers existent ?), elle sera doublée d’un stand explicatif destiné aux nouveaux venus ; et pour pimenter l’événement, un organisme “ami” de la Nef sera invité à se présenter (nous pourrons par exemple commencer avec le réseau Colibris, destiné au changement économique et social, et dont il existe une branche à Montpellier).

Enfin, l’expérience nous montre que nous pouvons communiquer à la presse nos activités : un article de près d’une page a paru dans 20 minutes (édition de Montpellier, presse gratuite), le lendemain de l’événement. C’est encourageant!

Marie-Christine Polge